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Qu'est ce que le mouvement childfree ?

 

Le mouvement childfree regroupe des hommes et des femmes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants. “C'est un mouvement qui rassemble un tas d'individus de tous les milieux, de toutes les religions, de tous les sexes et de tous les âges avec comme unique point commun, le fait de ne pas vouloir d'enfants de manière définitive” exlique Béryl Esbrayat, une jeune femme de 36 ans, originaire de Clermont-Ferrand. Béryl a rejoint le mouvement Childfree en 2011, après avoir découvert l'existence de la communuaté sur les réseaux sociaux.

 

Un mouvement venu d'outre-Atlantique

 

Le mouvement est né aux Etats-Unis, avant de se répandre outre-Atlantique. Le terme Childfree a été introduit par le magazine Time en 1972 lors de la création de la National Organization for Non-Parents (NON) qui avait pour but de soutenir ceux qui luttaient contre le pro-natalisme. “En nous regroupant, nous cherchons à trouver des individus qui comprennent les pressions et les conséquences que cette décision a sur nos vies” martèle Béryl.

 

Les childfree se rassemblent pour faire reconnaître leur droit à ne pas enfanter, un droit qu'ils estiment difficile à faire entendre: “Nous vivons dans une société nataliste où tout est fait pour vous décourager d'être infécond”avance Béry, qui souhaite se faire stériliser depuis deux ans.

 

A l'image de ces membres, les raisons qui poussent les childfree à ne pas faire d'enfants sont très hétérogènes: absence de désir, raisons écologistes, féministes, volonté de s'opposer aux valeurs de la famille, désir d'anticonformisme, sentiment d'incapacité à élever un enfant ou de l'élever dans un monde incertain, choix de conserver un certain mode de vie, etc. La liste n'est pas exhaustive et tient du parcours personnel de chacun.

 

Un militantisme parfois radical

 

C'est à travers le net que ces hommes et ces femmes se libèrent et échangent avec les autres childfree. Sur ces réseaux, on trouve de tout : des simples individus qui ne se réalisent pas à travers la maternité ou la paternité, aux militants radicaux du Voluntary human extinction movement (VHEM) qui prônent une dénatalité radicale pour arriver à l'extinction de l'espèce humaine. Entre les deux extrêmes, on trouve d'autres sous-groupes, comme celui du Green inclamation no Kids (GINK) dont les membres exerguent une diminution de la fécondité dans le but de lutter efficacement contre le pillage des ressources naturelles et la surpopulation.

 

 

 

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